Les 3 principes pour libérer sa parole

La vulgarisation des idées est un exercice qui demande une implication totale de soi-même, c’est l’une des plus grandes peurs humaines. Pourtant, la parole est universelle. Cette aptitude est développée entre 12 et 16 mois chez les nouveau-nés. Nous avons tous la capacité de parler, mais chacun en a une perception différente en fonction de sa personnalité. Ce sont les échanges qui entretiennent le lien social et qui nous relient au monde. Pour profiter pleinement de cette compétence que nous avons tous, il est nécessaire d’oser prendre la parole en public. Comment dépasser l’angoisse d’être jugé ? Comment adopter le bon comportement pour s’affirmer ? L’estime, la confiance et l’affirmation de soi jouent un rôle capital pour échanger ses idées, pour s’ouvrir aux autres et pour faire passer un message.

Échanger ses idées sans se sentir rejeter

La reconnaissance de sa propre valeur est le fondement de la communication. Notre façon de penser, notre expertise, notre vision du monde fait de nous des êtres uniques. Chacun de nous a une histoire différente à raconter avec une expérience singulière. Le partage des idées offre tout d’abord la possibilité d’échanger avec les autres, mais également une introspection de notre personnalité. Nous allons donc chercher à les convaincre de se rallier à notre cause en s’appuyant sur nos propres connaissances. Avec un discours structuré et adapté à nos interlocuteurs, nous participons à l’évolution de leur vision au monde.

La nécessité du partage

La communication est un partage de connaissances et d’expérience par des mots que nous allons articuler devant une ou plusieurs personnes. Le principal objectif d’une prise de parole est de se faire comprendre par nos interlocuteurs. Nul besoin d’être un excellent orateur avec de grandes capacités d’éloquence pour se faire une place dans une discussion. Il suffit de s’exprimer de manière organisée en illustrant son propos.

Plusieurs attitudes sont à adopter lorsque l’on déclame nos pensées dans une conversation :

      • Être positif : pratiquer la bienveillance avec l’envie réelle de communiquer ;
      • Être empathique : se représenter les idées et les émotions des personnes que l’on a en face de nous ;
      • Être concentré : s’impliquer dans l’échange pour faire avancer la réflexion ; 
      • Être compréhensif : éviter de s’enfermer dans nos connaissances et nos croyances.

Oser prendre la parole en public c’est dévoiler nos pensées. Chaque être humain n’ayant pas les mêmes opinions, nous allons chercher à convaincre notre auditoire en argumentant nos propos. Grâce à notre expérience originale, nous allons leur donner un sens particulier, inédit qui aura un impact sur l’analyse du sujet de notre contradicteur. L’objectif est alors de se faire comprendre et de démontrer les atouts de notre point de vue afin de rallier l’autre à notre cause.

Face à nos arguments, l’assistance a besoin d’être impliquée dans notre histoire pour pouvoir se projeter. Ainsi, par des exemples personnifiés, nous allons pouvoir retenir l’attention de notre auditoire. En touchant la curiosité des individus à notre écoute, nous cherchons à susciter leur désir d’en savoir davantage sur notre état d’esprit et nos expériences. Dans ces conditions, le dialogue s’installe petit à petit et notre stress diminue au fur et à mesure de l’exposition de nos propos.

La sincérité dans la prise de parole

L’expression de nos idées à haute voix appelle à une implication totale de tout notre être. Gagner la confiance des interlocuteurs sera notre cheval de bataille. La clé de la réussite est de rester authentique pour convaincre tous nos contradicteurs. Il est nécessaire de trouver une forme d’unification entre l’émetteur et le récepteur afin d’être en congruence pour développer notre réflexion tout en s’adaptant au public.

En affichant clairement notre personnalité dès le début de notre propos, nous gagnons en assurance, car le fait de rester naturel renforce le lien social. Notre authenticité impacte directement nos interlocuteurs. En effet, nous faisons passer une vraie émotion à travers le choix des mots que nous employons pour exprimer notre pensée. Se débarrasser de la peur de déplaire aux autres ouvre des possibilités infinies dans le partage des idées qui nous tiennent à cœur.

La meilleure façon de séduire son auditoire est d’être convaincu par les arguments que nous avançons pour prendre position sur un sujet. Le principe d’être en congruence intègre la notion d’authenticité. Basé sur trois piliers, il exprime une adaptation parfaite entre ce que nous pensons, ce que nous disons et ce que nous faisons. En appliquant ces trois axes, notre esprit est dans un alignement absolu et nous encourage à oser prendre la parole en public.

Les personnes qui nous écoutent doivent sentir les bénéfices que notre discours apporte dans leur propre réflexion. Le choix des termes, des arguments et des exemples compose toute la relation que nous entretenons avec le public durant ce court exercice qu’est la transmission de nos idées. S’adapter à l’auditoire, c’est d’abord connaitre les individus qui vous considèrent. Aussi, les valeurs et les principes qui sortent de ce groupe nous permettent d’assurer la cohérence de notre message.

L’organisation du propos

L’intérêt de toutes prises de parole est de répondre aux attentes de nos interlocuteurs. Pour cela, il est nécessaire de les emmener vers une réflexion organisée afin qu’ils suivent le cheminement de nos questionnements. La structure de notre discours doit satisfaire les problématiques élémentaires qui permettent d’alimenter le débat. Ainsi, en mobilisant nos connaissances et en utilisant des exemples concrets, notre raisonnement s’installe naturellement et devient compréhensible de tous.

Le journalisme a une règle d’or définie par la méthode dit des « 5 W » qui explore toutes les thématiques d’un sujet pour en sortir les éléments principaux. L’information est transmise en satisfaisant cinq axes de développement :

      • What ? 
      • Why ?
      • Where ? 
      • When ? 
      • Who ?

En France, ce procédé est traduit en QQOQCCP :

      • Qui ? 
      • Quoi ?
      • Où ? 
      • Quand ? 
      • Comment ?
      • Combien ?
      • Pourquoi ?

De cette façon, nous arrivons à intéresser le public et à l’informer en le respectant.

Le fil conducteur de notre raisonnement étant posé, la partie purement technique de structuration d’une prise de parole est sur pied. L’étape suivante consiste à l’humaniser en faisant appel à nos connaissances. Cela implique à prendre parti sur le sujet de la conversation en dévoilant sa vision et sa perception des thématiques évoquées. Le partage de notre intellect permet de susciter l’intérêt de nos interlocuteurs et de mener à bien le colloque.

L’illustration des propos est incontournable pour intéresser notre auditoire, mais également pour faire passer un message objectif avec un soupçon de subjectivité. En effet, les arguments seront étayés par des exemples concrets, simples et précis de telle sorte que notre interlocuteur puisse s’identifier à la situation que nous explicitons. Les expériences personnelles de chacun des participants forment ainsi une réflexion unique qui permet de s’approprier le sujet en le traitant sous toutes ses coutures.

Oser prendre la parole en public passe d’abord par une introspection. Notre estime propre permet d’exprimer notre vraie valeur provenant de nos expériences, de notre état d’esprit et de notre envie de communiquer. Mais un deuxième axe intervient dans la transmission de nos opinions. En effet, la confiance en nous est primordiale pour nous lancer et rester concentré à l’application des règles d’usage au développement de nos idées.

S’ouvrir aux autres et oser prendre la parole en public

La reconnaissance de nos propres compétences nous aide à surmonter la peur qui peut nous emporter lors d’une prise de parole. En effet, chaque fois que nous développons une idée dans une conversation, nous dévoilons nos pensées à tous. Le secret pour réussir à s’ouvrir et à rester authentique tout en étant sûrs de nos convictions est de s’appuyer sur la confiance en nous. Celle-ci permet de nous libérer du regard des autres, de renforcer notre présence dans les discussions et de respecter nos principes. C’est en mettant tous les atouts de notre côté que nous arriverons à oser prendre la parole en public.

Le regard des autres

La plus grande peur de l’être humain est d’être exclu, rejeté du cercle social, comme le précise le Docteur Christophe André :

« La peur d’être dévisagé et de prendre la parole en public est l’une des plus courantes, avec celle des serpents et celle du vide. 55 % de la population appréhende cette situation, et près d’une personne sur trois renonce à s’exprimer devant un groupe. »

Affronter le regard des autres peut être très difficile quand nous ressentons le risque d’être jugé, d’être moqué lors de l’expression de notre propos à une personne ou à une assemblée. Nous nous demandons systématiquement ce que notre prochain pense de nous. Le point de vue de cette situation est primordial. Imaginons que les avis extérieurs ne sont pas si importants que cela tant que nous faisons ce qui est essentiel pour nous. Les rôles sont ainsi inversés et notre effort de communication peut être source d’inspiration pour l’auditoire.

L’entraînement, le dépassement de soi, la remise en question sont les clés pour développer sa présence dans une conversation. En effet, nous devons engager une relation avec nos interlocuteurs. Montrer que nous sommes investis à 100 % dans notre démonstration. La voix, le ton que nous donnerons aura un impact sur les personnes qui nous écoutent. Ce sont ces risques que nous revêtons quotidiennement qui nous permettent de nous challenger et d’oser prendre la parole en public.

La perception du monde est différente pour chaque type de personnes, ce qui rend la critique inévitable. Nous attachons trop d’importance aux ressentis d’autrui sur l’exposition de nos idées. Cette énergie gaspillée à nous interroger sur l’image que nous renvoyons peut être facilement canalisée pour chercher la confiance en nous nécessaire au développement de notre propos. En respectant nos principes et en ayant de l’assurance, le regard des autres ne sera plus une peur, mais une force pour aller de l’avant.

L’écoute active et passive

La communication passe en partie par l’écoute. En effet, cela agit directement sur le regard qu’il nous porte. Face à une personne qui est peu impliquée, même le plus grand orateur serait déstabilisé. Notre présence dans une conversation est appréciable lorsque nous exposons nos idées. Elle se caractérise aussi dans notre capacité à prêter attention en nous concentrant pleinement sur les propos de notre interlocuteur.

L’écoute active permet d’instaurer un climat de confiance dans la relation que nous entretenons avec nos interlocuteurs. L’objectif de la prise de parole est le même pour tous. Nous souhaitons diffuser une idée claire avec le sens exact tel que nous l’avons formulé intérieurement. Cette technique de communication nous aide à arriver à nos fins. Six axes représentent l’application de cette méthode à mettre en place afin de limiter toutes les distorsions éventuelles du message que nous voulons faire passer.

L’attitude générale des intervenants doit être favorable à un échange bienveillant. Oser prendre la parole en public, c’est aussi être capable d’exprimer nos doutes, nos interrogations sur les propos de notre contradicteur afin de relancer le débat. Le simple fait d’énoncer une question permet de diligenter les six piliers de l’écoute active. Prudence cependant à ne pas encourager une réponse binaire oui/non qui fermerait toute possibilité d’expliciter le fond de la pensée de notre interlocuteur.

À l’inverse, l’écoute passive est caractérisée par le verbe entendre. La sémantique définie parfaitement le contraste entre ces deux aspects. Dans cette situation, nous devons requérir l’attention de notre auditoire tout en restant conséquents dans nos propos. L’effort que nous allons fournir pour éviter de perdre le fil conducteur de notre développement va se répercuter sur la complaisance des personnes distraites lors de notre prise de parole.

La transmission des émotions

Tous les discours célèbres les plus marquants, toutes les conversations les plus intéressantes et bénéfiques restent en mémoire pour une seule raison : les émotions. Ce sentiment naturel touche une partie personnelle et sensible de notre être. Celui-ci est indispensable à la diffusion de notre message. La joie, la peur, la colère, la surprise et la tristesse créent un désir d’évolution auprès de notre auditoire.

La voix est l’organe de communication principal qui nous permet de mieux capter l’attention du public. Notre propos est percutant lorsque nous jouons avec le timbre, comme un instrument de musique. En effet, il nous donne à chacun une unicité et nous distingue des autres par l’utilisation personnelle que nous lui appliquons. Le son que nous projetons fait donc naître des émotions. Pour cela, il est nécessaire de lâcher prise, de dépasser cette peur que nous ressentons devant le jugement de notre auditoire.

Si nous focalisons notre attention sur le message à transmettre, nous aurons naturellement le désir de raconter notre histoire telle que nous l’imaginons. Notre récit ne peut pas être monotone lorsque nous choisissons d’oser prendre la parole en public. Ainsi, ce n’est pas ce que nous disons mais bien l’énergie et la façon d’utiliser les mots qui fait que nous intéresserons les personnes qui nous écoute. Cela nous permet également de convaincre même si le fond de notre pensée n’est pas exact.

La gestion de nos émotions est aussi importante pour avoir de la clarté et de la fluidité dans nos propos. Nous ne pouvons pas contrôler certains sentiments lorsqu’ils surviennent, car ils proviennent de l’énergie spontanément fournie par notre corps. En les canalisant, nous pouvons transformer notre faiblesse en force et l’utiliser pour transmettre du dynamisme et de l’enthousiasme à notre prise de parole.

La peur que nous ressentons à l’idée de s’exprimer à haute voix est illusoire. Nous nous préoccupons de ce que pense l’auditoire de notre effort de communication avant même d’avoir prononcé un seul mot. L’échange que nous entretenons avec nos interlocuteurs est capital, car il concerne les deux parties. Le public saura nous mettre à l’aise et fera preuve de bienveillance si nous restons authentiques. La confiance en nous aide à s’ouvrir aux autres.

Faire passer un message

Nous avons tous un message unique à faire passer. La façon dont nous allons traduire notre pensée à travers les mots dévoile notre personnalité et nos convictions. Dans toutes sortes d’échanges, nous sommes confrontés à un accord ou à un différend dans la prise de position sur un sujet. Ainsi, le principe d’assertivité qui consiste à défendre nos points de vue sans empiéter sur ceux des autres est aspect primordial pour mener à bien une conversation. La maîtrise du stress ainsi que la communication verbale et non verbale reflètent également notre pensée. Celle-ci doit être exprimée le plus fidèlement possible.

Le principe d’assertivité

L’affirmation de soi est une démarche qui consiste à communiquer de façon constructive, avec respect des interlocuteurs. Ce comportement nous permet d’échanger nos idées avec franchise tout en évitant les relations conflictuelles. Cela se traduit par l’utilisation d’un langage bienveillant afin de transmettre sa pensée avec une approche claire et précise. Plusieurs outils existent pour faire passer son message en ayant une attitude assertive.

L’expression ferme et tranquille de notre point de vue doit être objectif. Oser prendre la parole en public c’est avancer ses convictions et les argumenter en prenant en compte son expérience personnelle. Néanmoins, notre jugement ne peut pas être subjectif, car il ne doit pas heurter le droit des autres. En prenant du recul, nous pouvons distinguer les faits, les opinions et les sentiments. Ces trois catégories peuvent être la source d’incompréhension si la frontière entre les termes n’est pas clairement définie.

La maïeutique est une technique utilisée pour emmener notre auditoire à prendre conscience de ce qu’il sait déjà, mais dont la réflexion n’a pas abouti. Lorsque nous sommes en face d’un contradicteur, l’application de cette méthode facilite la confrontation des idées par un interrogatoire faussement naïf. Ce procédé fonctionne également dans les situations suivantes :

      • Affirmer notre point de vue ;
      • Défendre notre position ;
      • Négocier ;
      • Réagir positivement à des reproches ;
      • Exprimer une critique sans nuire à la qualité de la relation. 

Lors d’une confrontation d’idée, l’utilisation du langage assertif permet d’exprimer nos sentiments à nos interlocuteurs sans risquer d’employer un ton accusateur. Ainsi, nous portons la responsabilité du problème soulevé en décrivant les effets sur soi. Le message transmis est clair, précis. En étant direct et en évitant les non-dits, l’espace de la conversation est laissé aux démonstrations des arguments agrémentées d’exemples provenant de notre expérience personnelle. Ce procédé facilite la compréhension dans nos échanges conflictuels.

Le stress, un élan pour oser prendre la parole en public

Les émotions que nous percevons lorsque nous sommes amenés à exposer un propos peuvent avoir un impact positif ou négatif sur notre prestation. Le stress, le trac et l’angoisse sont des réactions que nous éprouvons face à un évènement à venir. À l’instant où nous participons à une discussion, nous souhaitons être le plus performants possible. Ces troubles vont ainsi nous aider à oser prendre la parole en public.

Le trac est provoqué par le fait d’attirer l’attention de l’auditoire sur nous afin d’exposer notre pensée. C’est un sentiment ponctuel qui s’atténue au fil du déroulement de notre propos. En nous appuyant sur nos connaissances et nos expériences personnelles, nous arrivons à dépasser cette crainte de s’exprimer. Notre taux d’adrénaline grimpe et c’est elle, finalement, qui nous aide à dévoiler nos idées à haute voix. Notre corps se prépare à un effort intense et réunit toutes les forces présentes en nous pour arriver à donner le meilleur de nous-mêmes.

Le manque de pratique accentue l’hésitation à se lancer dans une conversation. La mauvaise gestion de nos sentiments inhibe toute volonté de partage, car nous ne nous sentons pas prêts à plaider notre cause avec clarté et objectivité. Il est nécessaire de comprendre les raisons de la crainte de parler devant les autres. C’est donc avec l’habitude, avec l’entraînement que nous serons capables de nous exprimer en défendant nos positions sans appréhension.

Lorsque nous développons nos idées, il est nécessaire de laisser un temps de réflexion à notre auditoire. Par ces quelques secondes, nous éveillons les émotions de l’assemblée. Cette pause est également bénéfique pour faire passer des messages, pour mettre l’accent sur un point de notre discours. Le silence nous aide à garder le cap durant l’expression de notre propos. En effet, il nous permet de récupérer notre respiration entre deux notions importantes et de maîtriser notre stress tout au long de notre prise de parole.

La communication paraverbale et non verbale

La qualité de la relation que nous entretenons avec nos interlocuteurs est aussi importante que le contenu même de notre intervention. Cela passe par l’attitude que nous adoptons lorsque nous nous exprimons à l’oral. La communication non verbale doit être en accord avec notre discours afin de faire passer le bon message à notre auditoire. Les communications verbales, non verbales et paraverbales forment un tout rationnel.

La variation de la prosodie dans notre discours est essentielle pour maintenir l’attention de notre auditoire. Nos propos sont mémorisés uniquement à 7 % par une assemblée lorsque nous nous exprimons devant plusieurs personnes. Le changement de rythme, de force et de ton favorisent la concentration de nos interlocuteurs. À l’instar d’un chant où nous retenons plus facilement les paroles quand la mélodie nous correspond, l’intonation que nous leur donnons contribue à l’absorption des informations.

La communication non verbale révèle nos émotions au public lorsque nous prenons la parole. Notre langage corporel défini notre personnalité. Si nous restons en place sans bouger, nous montrons que nous ne sommes pas à l’aise, que notre présence dans la conversation n’est pas naturelle. Si, au contraire, nous arrivons à nous déplacer, à regarder l’ensemble de l’auditoire, nous créerons une proximité, voire une complicité qui facilite l’échange de nos idées. Notre corps et nos gestes illustrent nos propos.

Le lien que nous entretenons avec le public est la clé de la réussite d’une prise de parole. Des principes valables en toutes circonstances peuvent aider à améliorer le rapport entre l’auditoire et nous :

      • Le sourire est réconfortant pour les personnes en face de nous ;
      • Les silences trop prolongés peuvent mettre mal à l’aise, parler montre que nous sommes présents et attentifs ;
      • Le regard symbolise notre volonté à s’exprimer ;
      • L’adaptation à ses interlocuteurs est l’assurance que notre message est compris et bien interprété

Le message que nous souhaitons faire passer dépend de notre capacité à s’exprimer en public. Notre attitude, mais également la gestion de nos émotions a un impact sur la transmission de nos pensées. Le ton de notre voix, les mots que nous allons employer et nos mouvements qui accompagnent nos paroles marque notre personnalité et rend unique intervention orale.

L’estime, la confiance et l’affirmation de soi sont les trois piliers sur lesquelles repose la capacité à s’exprimer devant une ou plusieurs personnes. Oser prendre la parole en public, c’est dévoiler des émotions, c’est aller au bout de sa pensée, c’est réussir à convaincre les autres. Savoir exposer ses idées n’est pas inné. C’est par l’entraînement que nous serons plus à l’aise à prendre la parole et que nous oserons enfin nous affirmer à l’oral.

Si cet article vous a plu, découvrez les principales causes du manque d’estime de soi.

Jerôme Duchemin (article & infographies)

 

Sources : 

La parole est un sport de combat de Bertrand Périer

Porter sa voix de Stéphane de Freitas